La principale spécificité de la micro-crèche est l’âge mélangé. Même si ça commence à se faire aussi dans pas mal de crèche collective : moyens avec grands, bébés avec grands ou moyens…, il n’y a jamais les 3 sections mélangées comme en micro-crèche.
Les problématiques soulevées :
La sections des moyens a généralement mauvaise réputation, car oui mettre ensemble 20 enfants qui commencent tout juste à parler, et qui sont frustrés de ne pas pouvoir dire davantage, et donc de ne pas arriver à se faire comprendre, vont généralement trouver d’autres moyens comme : taper, mordre, pousser.
Prenons l’exemple du petit Bernard qui vient d’avoir 2 ans et qui a donc tendance à mordre et à taper tout ce qui bouge. En micro-crèche il va se retrouver face à Aya 3 ans qui va lui répondre par la parole et qui va aller chercher un adulte. En revanche, face à Albert, 8 mois, qui rampe et qui se retrouve sur son passage bien malgré lui, il va y avoir droit aussi.
Vous l’aurez compris cela peut devenir un inconvénients important si on laisse la problématique s’installer. Cependant, pas de panique, pour régler ce genre de difficultés les professionnel⸱lles⸱s sont très présent⸱es⸱s, verbalisent énormément et l’équipe fait des réunions régulièrement pour trouver des solutions afin d’aider Bernard à s’exprimer autrement.
Parlons maintenant des avantages :
- Les plus grands vont prendre soins des plus petits. Ils vont les voir quand ils pleurent, quand ils mangent, quand ils jouent.
- Les plus petits observent les plus grands. Ils sont dans l’imitation. Ils vont donc être davantage curieux et vont vite vouloir se mêler aux activités des grands.
- Les plus grands vont quant à eux retransmettre aux plus petits ce qu’ils viennent d’apprendre. Ils vont donc expliquer autrement, se mettre au niveau de l’enfant qu’ils ont devant eux.
Comme il y a qu’une seule salle de vie, tous les jeux de tous les âges sont accessibles à tout le monde. Angélique peut jouer à des jeux dits de grands, et Bernard peut transformer un jeu de bébé. Tout cela favorise l’imaginaire des enfants.
Alors, convaincu ? Si non, n’hésitez pas à nous dire pourquoi dans les commentaires !